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Photo du rédacteurEPI Secretariat

Cédric Mondon

Notre ami du mois est le capitaine Cédric Mondon de Côte d'Ivoire. Cedric est le chef des services de protection de la faune au ministère des Eaux et Forêts, et travaille en étroite collaboration avec la Fondation EPI sur la sécurité des stocks d'ivoire de la Côte d'Ivoire.


Le capitaine Cédric Mondon (à droite) en Côte d'Ivoire.

Pouvez-vous nous dire quand vous vous êtes intéressé à la conservation et pourquoi ?

J’ai toujours été un passionné de la forêt et curieux de la nature, désirant apprendre plus sur le milieu forestier, ses ressources et ses usages. Les menaces croissantes qui pèsent sur notre environnement ont suscité en moi un sursaut de responsabilité. Au cours de mon parcours académique, j’ai initié avec le concours d’un groupe d’ami, un programme de sensibilisation dénommé : Journée de la Forêt et de l’Environnement (JFEN) auprès des jeunes et adolescents de la ville de Yamoussoukro. Aujourd’hui je suis Chef de Service de la Protection de la Faune au sein du Ministère des Eaux et Forêts. Ainsi, j’arbore fièrement ma casquette de défenseur des animaux sauvages.


Quelle est la situation des éléphants en Côte d'Ivoire aujourd'hui ?

La situation de l’éléphant, emblème de la Côte d’ivoire est de plus en plus alarmante. Nous sommes passés d’une population de 3 000 individus, juste après les indépendances à 1100 individus dans les années 1990, puis à moins de 300 individus aujourd’hui. L’effectif des Eléphants a subit une grande régression.


Selon vous, quelles sont les menaces les plus importantes pour les éléphants de Côte d’Ivoire, et quelles solutions pourraient être prises pour remédier à ces menaces ?

La principale cause de disparition de l’éléphant est intimement liée à celle de leur unique habitat forestier, qui disparaît à un rythme effréné, laissant de nombreux foyers de Conflits Homme-Eléphant. A cela s’ajoute le braconnage et le trafic illégal.

- Penser à reconstituer le couvert forestier national par exemple par la promotion de l’agroforesterie ;

- Organiser une vaste campagne de sensibilisation sur l’importance de préserver les éléphants auprès des populations locales ;

- Préserver les dernières populations d’éléphant en renforçant la surveillance par l’utilisation des systèmes technologiques innovants.


Restez-vous optimiste quant à la survie de plusieurs petites populations d'éléphants en Côte d'Ivoire ?

Malgré tout, je reste optimiste. Nous pouvons toujours préserver ces petites populations d’éléphants en accentuant nos efforts.


Où amèneriez-vous une personne visitant la Côte d’Ivoire ?

Incontestablement au Parc National du Banco, considéré comme le poumon vert de la ville d’Abidjan. L’un des parcs situé en plein cœur d’une agglomération comme celui du Parc national de Tijuca à Rio de Janeiro.

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